Jean-Marc Pontier,
auteur de bande dessinée, critique et plasticien français s’est déplacé au
lycée Louis Pasteur dans le cadre du prix des lycéens et a gentiment répondu
aux questions des élèves.
Comment vous est venu
cette passion pour l’écriture et le dessin ?
Cela m’est venu très jeune. En primaire, je dessinais
beaucoup, j’ai gagné des prix en CE2 et CM2. J’ai commencé à écrire plus tard,
vers mes 12 ans, je dessinais plus que je n’écrivais. Je garde toujours ces BD
dans mes tiroirs et je ris lorsque je les relis. Dans cette BD, je parlais de baston, de moto et de poursuites. Plus je
grandissais, plus mes BD évoluaient car mes centres d’intérêt changeaient.
Est-ce que des
éléments de votre livre (Peste-Blanche) ont été tirés de votre vie
réelle ?
Même si un auteur écrit un livre sur Mars en 3065, il y aura
toujours une part de soi-même dans le texte car notre personne l’influence. De
mon côté, il y a quelques anecdotes comme l’histoire des étiquettes sur les
meubles car une fois, je suis allé chez ma mère et ses meubles étaient
étiquetés *rires* ,ça m’avait frappé. Il y’a aussi quelques clins d’œil par rapport à un grand amour que j’ai vécu
étant plus jeune.
Vivez-vous de votre
plume ?
Non, je ne vis pas de ma plume car pas mal de métiers gravitent autour d’un livre et l’auteur ne touche que 10%. En dehors de mon
métier d’écrivain, je suis professeur de français, ces deux métiers
s’entrecoupent.
Pourquoi avoir ajouté
ce côté fantastique à votre livre ?
J’aime ajouter dans mes livres ce côté fantastique, faire en
quelque sorte que cela fonctionne dans une autre dimension. Sans cela, mes
ouvrages seraient plats. Cela m’avait manqué dans Jean-Eudes même si les sorts
jetés dans l’histoire rappellent ce côté-là.
Avez-vous essayé de
faire passer un message à travers ce livre ?
Je n'aime pas pas me prendre la tête avec des messages
philosophiques, je trouve ça prétentieux. Cependant, c'est en relisant mon livre que
j’ai tout de même fait passer un message qui est celui de faire confiance au
temps, faire le deuil des choses et ne pas brusquer les choses.
Nous tenons à remercier chaleureuseument M.Pontier de sa venue au lycée et nous lui souhaitons une bonne continuation.
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