mardi 18 février 2014

Ask, nouveau réseau social polémique



Après Facebook et Twitter , un nouveau réseau social, nommé ask, tout droit venu de Lettonie cartonne chez les plus jeunes. Le site est ainsi devenu le troisième réseau social en France en termes de temps passé, derrière Twitter et Facebook. Non sans dérapages.

La finalité de Ask est différente des ces aînés, elle permet de communiquer entre internautes en se posant des questions anonymement. C'est d'ailleurs cet anonymat qui séduit les jeunes. Des questions que l'on ne peut pas forcément poser en face à face. Un autre atout, l'inscription n'est pas nécessaire pour poser une question. Il concerne déjà 1,3 millions de Français, selon Médiamétrie, majoritairement de jeunes adolescents.

Cependant, cette facilité d'accès grise les adolescents et cause des dérapages car l'insulte n'est jamais très loin sur le net surtout dans l'anonymat. Ces dérapages peuvent aller très loin, en septembre et octobre 2012, deux membres du réseau, âgée de 15 et 13 ans se sont suicidées en Irlande, victimes d'un harcèlement à l'école qui se prolongeait par des insultes sur le site. Le fondateur du site s'était alors contenté d'adresser ces condoléances aux familles, en invitant les usagers à être plus "polis" et "tolérants". Ce phénomène ne peut malheureusement être endigué car Ask.fm ne dispose en effet que de 50 modérateurs externes pour plus de 30 millions de questions posées par jour.

Voici un exemple de ce qui se dit sur ask :


En France, le site, qui n'a pour l'heure engendré qu'une poignée de signalements, ne fait pas l'objet d'une surveillance particulière. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) voudrait saisir le siège en Lettonie pour désactiver l'anonymat, source des dérapages.

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